dimanche, juin 01, 2014

L'étranger de Albert Camus

4ème de couverture:
"Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français..."
J'aime beaucoup les classiques, je suis rarement déçue de ceux-ci. Je n'avais jamais lu Camus et j'avais beaucoup entendu parler de L'étranger. J'ai donc décidé de me jeter à l'eau.

Dès les premières lignes, je me suis ennuyée et cet ennuie ne m'a pas quittée jusqu'à la fin du livre. J'avais même hâte d'en finir. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, à m'y intéresser. Heureusement que ce livre est relativement court ! Cependant, il m'a tout de même parut trop long. Le style de l'auteur est simple, sans fioriture, voir même dépouillé. Plusieurs mots m'ont posée des problèmes de vocabulaire. Le manque de précision dans l'écriture m'a parfois aussi gênée, m'empêchant de tout comprendre ou de pouvoir bien imaginer la scène.

Le livre se divise en deux parties. La première est sans aucun doute la plus ennuyeuse. Il ne se passe vraiment rien, le personnage principal mène une vie banale. Il n'éprouve absolument rien. Il n'a aucun avis sur quoique ce soit. Il est étranger à la société, à sa propre vie d'où le titre de ce livre. J'ai du mal à croire que des personnes aussi insensible puissent exister ( et pourtant je suis étudiante en psychologie...). Cela me parait extrêmement exagéré. En tant que lectrice, j'ai éprouvé à l'égard de ce livre, la même chose qu'éprouvait ce personnage à l'égard de la vie: j'ai été étrangère, insensible à cette histoire. Peut-être est-ce précieusement l'effet recherché par l'auteur?

La deuxième partie est plus intéressante. Il se passe plus de choses, elle se lit alors plus facilement, plus vite. Cette deuxième partie nous permet de réfléchir sur la peine de mort et sur l'absurdité de la vie. Je dois avouer que le dernier chapitre était tout de même intéressant, qu'il fait beaucoup réfléchir.

Étant donné que ce livre est considéré comme un chef d'oeuvre, j'ai voulu voir l'avis d'autres lecteurs: Je me suis demandée si on n'avais lu le même livre. Beaucoup ont grandement aimé, certains disent avoir été bouleversé! Parfois, je me demande si certains se sentent obligé d'aimer lorsqu'il s'agit d'un classique. Personnellement, j'ai trouvé que ce livre n'avait rien de particulier. Ou alors c'est moi qui suis passée à côté. Il n'a pas du tout ému, je n'ai rien ressenti en le lisant, seulement l'ennui et l'envie d'en finir. Je trouve que d'autres auteurs parlent beaucoup mieux de l'absurdité de la vie et ce sans nous ennuyer.

1 commentaire:

  1. J'adore Camus ! As tu lu la chute ? Si non, je ne peux que te le conseiller !!

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