dimanche, octobre 14, 2012

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Haruki Murakami

4ème de couverture:
Hajime a connu pour la première fois l'amour en compagnie de la douce Shimamoto-San. Séparés par la vie, il n'a pourtant jamais oublié. Aujourd'hui, à l'aube de la quarantaine, Hajime est devenu un homme ordinaire et s'est construit une vie agréable entre sa famille et un métier qui lui plaît. Ce fragile équilibre résistera-t-il à ses retrouvailles avec Shimamoto-San?
J'avais besoin d'une lecture courte et ayant ce Murakami sous la main, je n'ai pas pu résister. A part les nouvelles, c'est le premier livre que je lis de lui qui est aussi court.

A trente-sept ans, après des années de vide et de solitude, Hajime est marié et père de famille. Il est directeur de deux bars de Jazz très populaire à Tokyo. En bref, il a tout pour être heureux. Cette certitude est ébranlée quand il retrouve Shimamoto-San, son amie d'enfance, qui réveille en lui des sentiments enfouis depuis bien longtemps.

Comme toujours, je suis sous le charme du style poétique et épuré de Murakami. C'est un véritable plaisir que de le lire. Dès les première lignes, la magie opère: on plonge dans son récit.
Il nous conte dans cet ouvrage, la vie de Hajime, un japonais comme les autres. La narration est à la première personne: Hajime raconte lui-même son histoire. On se sent alors très proche de lui. On connait ses sentiments les plus intimes, les passages de sa vie qu'il aimerait oublier et ceux qu'il n'oubliera jamais.

L'ambiance dans ce roman est nostalgique. Dans son enfance, Hajime avait une amie très chère mais la vie a fait qu'ils se sont perdus de vue et notre héros s'est alors rendu compte à quel point cette amie était précieuse. Plus tard, alors que chacun a mené sa vie de son côté, il se retrouve.
Malgré la poésie et la nostalgie qui règne dans ce livre, il manque quelque chose... Il y a très peu d'action et Murakami reste très terre à terre. Il ne nous offre que très peu de réflexion dans ce livre et il manque le caractère onirique que j'aime retrouver quand je lis un roman de cet auteur.

Je suis donc un peu déçue. Je crois que je préfère quand Murakami nous concocte une histoire complétement absurde et malgré toute logique on adhère à cette histoire. J'ai quand même aimé ce livre, pour le style et l'intrigue est plutôt sympathique mais voila il manque ce que j'aime particulièrement chez l'auteur. Je préfère ses romans plus épais où il a le temps de nous emmener dans son univers singulier, de développer ses idées.
Le dénouement qui nous laisse sur notre faim m'a tout de même plu car il reste cohérent avec l'histoire, la personnalité des personnages et l'aura de mystère qui les entoure ainsi qu'avec la réalité.

En bref, un livre qui se lit bien, rapidement mais dont la magie de l'auteur est absente.

2 commentaires:

  1. J'ai aimé 1Q84 & La ballade de l'impossible alors celui ci me fait de l'oeil! Justement j'avais trouvé qu'il y avait beaucoup de nostalgie dans ces 2 romans là... c'est peut être alors l'un de ses thèmes de prédilection...

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  2. J'ai découvert Murakami avec ce roman, alors l'absence d'un côté absurde ne m'avait pas dérangée forcément, j'avais beaucoup aimé.

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